Étourdissants tourbillons sur tes lèvres vermillon L’oiseau d’argile s’est envolé Les gréements giflent le vent pour tracer vers ce rêve longuement préparé . Ce rêve aujourd’hui réalité. Le navire fend les eaux. Blueberry et myrtille. Baisers rouges. Blackberry et mûre. À pleine vie.
Hiver 2023 en ce 13ème jour de janvier … nous voilà la nuit tombée et cet instant de répit au fond de mon terrier. C’est à la nuit tombée pourtant qu’il m’arrive d’en sortir…
Note de la rédaction : “hygge” cet instant des pays scandinaves tout particulièrement Danois avec ces hivers aux nuits sans fin… en somme rester positif lors des longs hivers de ces pays nordiques !
Allez hop ! un p’tit remake, je cherche dans mes carnets un truc précis je ne le trouve pas, logique, alors je tombe là-dessus, bon il est déjà dans une des galeries d’un de mes sites en ligne ( on me souffle à l’oreille qu’il faut trancher et ne garder qu’un site et un blog à jour…être organisé pour avoir un lectorat…! Ben non ! Bravo ! je n’y arrive pas c’est comme ça tout est mélangé, je les garde tous , impossible de supprimer ce qui a été et ce qui fut ! tant pis si ce n’est pas marketing… une sorte de procrastination webstienne ou quantique tient s’empare toujours de moi !… et me fait aller dans tous les sens, il n’y a que comme ça que j’arrive à m’organiser !… les mystères du cerveau, parenthèse fermée !…) ainsi donc ! je le remet en avant aujourd’hui sur mon site le valka circus ici présent – le plus récent , je précise car il y a quand-même une certaine chronologie dans tout ce bazar.
“Jamais, même dans les soubassements de son âme, il n’avait vu ça ! Il décida de quitter la baie une fois la nuit tombée, toutes lumières éteintes. Danger pour danger, il préférait encore heurter un navire sur cette bonne vieille mer plutôt qu’autre chose dans les airs. On est marin ou on l’est pas se dit-il pour se rassurer… et le plus lentement possible il hissa les voiles dans l’attente de la nuit noire… par chance, ce soir, la nuit sera une nuit sans lune, se dit-il encore. “
Quand il déboucha dans une calanque au petit matin, tout était fini. Dans le ciel, redevenu normal, dansaient seulement les mouettes.
“Lorsque les femmes lascivement s’assirent sur les marches de la place,dans la chaleur normale de cette terre antique et ancestrale…et que, sans autre artifice que leurs corps au repos elles se mirent à chantonner et discuter, accompagnées d’une légère brise saline, fidèle amie… le temps s’arrêta. Le soleil brûlant d’été, comme toujours est, dansait avec elles, et dans un dessin parfait s’amusait à projeter l’ombre de leur corps sur le sol dallé de ces marches qui mènent au paradis des senteurs d’oranger et de thym.Puis, soudain, elles se levèrent pour rejoindre la mer.”